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personnes ont assisté hier aux deux concerts donnés par l’ensemble
Fiamma e foco. Si le public de
a bien reconnu le style de l’ensemble que Marta Gliozzi,
organiste, a su composer autour de son instrument et qui est un
habitué de la chapelle Pol, il a aussi découvert une belle nouvelle
aventure autour de ces « miniatures » du XVe siècle.
Dans
ces temps difficiles marquées par la Guerre de trente ans et la peste
notamment, les compositeurs
avaient pris en compte le petit nombre de musiciens disponibles
et composé des pièces courtes pour deux ou trois instruments : ce sont
de vrais chefs d’œuvre. Des cantates et des sonates que l’ensemble a
enregistrées en novembre à la basilique du Folgoët sur un CD qui
sortira à la rentrée sous le titre de « concerts spirituels ».
Deux
parties dans ces concerts, l’une plutôt allemande, l’autre italienne
nous font découvrir ces pièces qui traduisent les sentiments de
Schütz, Schein, Bovicelli, Castello, Frescobaldi et l’incontournable
Monteverdi… car c’est à cette période que la musique commence à
intégrer la notion d’affects : joyeux, triste, fâché, pas besoin de
mots pour comprendre.
La
chapelle Pol est l’écrin qu’il fallait pour la voix d’Armelle Morvan,
si claire et somptueuse, les flûtes d’Elodie Bouleftour, le
sacqueboute – l’ancêtre du trombone à coulisse – de Maxime Chevrot
sous la direction et l’accompagnement à l’orgue de Marta Gliozzi.
En
fin de concert, le public a pu découvrir les instruments des musiciens
et notamment l’énigmatique « orgue positif » de Marta Gliozzi
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